Les résultats de 2024 avec Denis Kornienko

Comme le veut la tradition, à la fin de chaque année, nous nous entretenons avec Denis Kornienko, l'un des principaux agents immobiliers de notre ville.

Depuis plus de 15 ans, Denis aide les jeunes familles à se construire un avenir sûr à Montréal.

- Denis, bonjour. Dites-nous ce que 2024 vous a apporté dans le secteur de l'immobilier ?

- Merci de m'avoir invité, c'est toujours un plaisir de vous voir et de raconter à nos lecteurs ce qui se passe sur le marché. L'année dernière a été complètement différente de 2023.

L'année dernière, les taux d'intérêt hypothécaires ont culminé à environ 6,5 % et la plupart des acheteurs ont fait une pause. Avec de tels taux d'intérêt, il était très difficile d'obtenir un prêt et de planifier son avenir. À la fin de l'année 2023, lorsque la Banque centrale du Canada a cessé d'augmenter ses taux, certains acheteurs ont senti que le pire était passé et, avant la baisse des taux, ils se sont mis à l'œuvre. Entre l'hiver 2023 et le printemps de cette année, de nombreux clients et moi-même avons acheté des maisons pour nous-mêmes et pour investir, à des prix qui n'avaient pas encore eu le temps de réagir à la baisse des taux. À la fin de cette année, après une série de baisses de taux par la banque centrale, les prix des logements avaient déjà augmenté.

- Et comment la plupart des acheteurs réagissent-ils à une baisse des taux ?

- De la seule manière qui convienne. Il y a de plus en plus de personnes à la recherche active du marché.

- La pratique des ventes aux enchères est-elle revenue, comme elle l'était à l'époque des covides ?

- Oui, nous voyons souvent jusqu'à cinq offres. Mais il faut savoir que tout cela est très individuel. Les ventes aux enchères ont lieu lorsque l'objet est proposé au prix du marché et qu'il ne présente pas de problèmes structurels graves (fondations, etc.). Dans ce cas, il y a toujours un grand nombre d'acheteurs. Mais dès que le prix est gonflé de 5 à 15 % par rapport au prix du marché, il n'est plus question de vente aux enchères et ces logements peuvent rester sur le marché pendant des mois, voire des années. Le calcul du vendeur consiste ici à attendre un acheteur qui tombera tellement amoureux de cette maison particulière qu'il sera prêt à la surpayer de 50 000 euros, par exemple, par rapport au prix du marché. Cela arrive, mais je ne conseille pas à mes clients de participer à de telles transactions.

- En ce qui concerne les acheteurs, la situation est claire : plus les intérêts hypothécaires sont bas, plus ils sont actifs. Mais qu'en est-il des vendeurs ? Y a-t-il suffisamment de biens à vendre ?

- Avec la baisse des taux d'intérêt, le marché de l'immobilier est passé à la vitesse supérieure, tout comme auparavant. Les propriétaires ont commencé à envisager plus souvent d'améliorer leurs conditions de vie, de vendre et d'acheter un appartement ou une maison plus grand(e). Des biens immobiliers sont régulièrement mis en vente dans tous les quartiers de la ville.

- D'après votre expérience, combien de temps dure en moyenne le processus de recherche et d'achat ?
- En général, il s'écoule cinq à six mois entre la première rencontre avec nos clients et l'emménagement dans un nouveau logement, dont trois mois en moyenne sont consacrés à la recherche, aux visites, aux négociations, etc.

- Denis, pour ceux qui ne savent pas par où commencer pour acheter leur maison, que recommandez-vous comme première étape ?
- La principale chose que les acheteurs doivent savoir, c'est le montant du prêt hypothécaire que la banque est prête à vous accorder. Contactez-moi et je vous orienterai vers des courtiers hypothécaires de confiance qui calculeront rapidement et précisément le montant maximum de l'achat. Une fois que nous connaissons le montant, nous nous rencontrons en personne pour discuter de notre plan d'action et de toutes les options qui s'offrent à nous.

- Que dois-je posséder pour pouvoir prétendre à un prêt hypothécaire ?

- Les banques examinent de nombreux détails. Les principaux sont : un emploi officiel permanent, un acompte de 5% ou plus, un minimum de dettes et un bon historique de crédit.

- Qu'advient-il des personnes qui ont bénéficié du programme CUAET pour les Ukrainiens ? Continuent-ils d'acheter ?

- Oui, tout reste inchangé. Mais si, en 2023, il s'agissait de cas isolés, aujourd'hui, de plus en plus de personnes obtiennent de bons emplois et commencent immédiatement à agir. Rester en location et payer quelqu'un 15-20k par an n'a pas de sens si vous avez un emploi et une somme pour un acompte.

- Dans quels quartiers de la ville travaillez-vous ?

- J'aide à l'achat et à la vente de propriétés dans tout le Grand Montréal. C'est-à-dire l'île de Montréal et les banlieues.

- À quelle agence immobilière appartenez-vous ?

- Tous les agents immobiliers sont des travailleurs autonomes. J'ai choisi REMAX. C'est la plus grande agence de notre province. Elle ne regroupe que les meilleurs professionnels pour offrir le processus d'achat ou de vente le plus sûr et le plus fiable possible.

- Enfin, que nous réserve l'année à venir dans votre domaine ?

- Je pense que la situation restera toujours favorable à l'achat et à la vente. Les taux d'intérêt vont continuer à baisser. Le marché sera actif, les acheteurs auront relativement peu de temps pour acheter une maison ou un appartement en fonction de leur budget. Toutes les tâches sont gérables si elles sont abordées avec des informations complètes, la confiance en votre agent immobilier et la compréhension du processus.

Si vous envisagez d'acheter ou de vendre, contactez-moi, je serai ravie de vous aider.

Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués,

Denis (514) 577-0787

Denis Kornienko Courtier Immobilier REMAX